1. Le contexte actuel / pourquoi s’y intéresser
- En France, la recherche en soins infirmiers gagne en reconnaissance : de nouvelles structures universitaires se montent (comme l’Ecole Universitaire de Recherche Sciences Infirmières en Promotion de la Santé — EUR-SIePS à l’Université Sorbonne Paris Nord). (EUR SIEPS)
- Le cursus des soins infirmiers tend à s’universitariser (réforme LMD : licence-master-doctorat) pour mieux intégrer la recherche comme composante fondamentale. (Espace Infirmier+1)
- Création récente d’une nouvelle section du Conseil National des Universités (CNU) réservée aux sciences infirmières (CNU-92), ce qui ouvre la voie à une reconnaissance académique renforcée pour les infirmiers chercheurs. (Infirmiers+1)
2. Parcours possible : études & formation
3. Compétences à développer
Pour mener à bien un projet de recherche infirmier, voici les compétences clés :
- Méthodologie de recherche : étude bibliographique, protocole, éthique, statistiques de base
- Rédaction scientifique : articles, communication à des congrès
- Lecture critique d’articles, capacité à interpréter des données
- Anglais scientifique (souvent indispensable pour publier ou lire des revues internationales)
- Autonomie, rigueur, curiosité, capacité d’analyse
- Aptitude à travailler en équipe interdisciplinaire, connaissance de projets hospitaliers ou universitaires
4. Structures / ONG / Universités à explorer
Quelques institutions et ressources officielles utiles :
- Université de Montréal : Doctorat en sciences infirmières — informations sur l’admission et les réglements. (Université de Montréal)
- Université Sorbonne Paris Nord – EUR-SIePS : école universitaire de recherche en sciences infirmières. (EUR SIEPS)
- Programmes hospitaliers de recherche infirmière et paramédicale (PHRIP) en France : soutiens financiers et projets structurants pour démarrer dans la recherche. (grieps.fr)
5. Financement / contrats et ressources
- Chercher contrats doctoraux : souvent financés par les universités, les hôpitaux ou les laboratoires.
- Bourses / subventions : parfois via ANR, région, ARS, ou dispositifs universitaires.
- Formations courtes / diplômes universitaires spécialisés en recherche ou en méthodologie (ex : GRIEPS en France propose des formations de recherche en soins infirmiers). (grieps.fr)
6. Étapes concrètes pour se lancer
- Identifier un sujet : qui t’intéresse, qui répond à un besoin dans le soin (par exemple : pratiques innovantes, santé publique, maladies chroniques, organisation des soins etc.).
- Trouver un directeur ou une directrice de thèse : professeur d’université, chercheur en sciences infirmières.
- Rédiger un protocole / mémoire / proposition de recherche : hypothèse, méthodologie, population cible, plan analytique.
- Soumettre dossier d’admission au master ou à la thèse : souvent exigences de diplôme, moyenne, expérience, lettres de recommandation.
- Obtenir le financement : contract doctoral, bourses, subventions.
- Publier et valoriser : communiquer ses résultats sous forme d’articles, poster, conférences; cela aide pour la reconnaissance académique ou pour progresser dans sa carrière.
Liens officiels pour approfondir
- Université de Montréal – Doctorat en sciences infirmières Université de Montréal
- GRIEPS – Formation recherche en soins infirmiers (grieps.fr)
- EUR-SIePS – Université Sorbonne Paris Nord (EUR SIEPS)
- Information sur la nouvelle section CNU pour les sciences infirmières (Infirmiers)
Conclusion
La recherche en sciences infirmières est une voie exigeante mais porteuse de grands potentiels : elle permet d’améliorer la pratique, d’innover, de jouer un rôle de leader, d’enseigner ou de contribuer à la politique de santé. Pour s’y lancer, il ne suffit pas d’aimer la recherche : il faut se former, identifier des sujets pertinents, trouver un bon encadrement, et bénéficier de financements.